Pourquoi faire du change management ?

Restructuration, changement de nom, digitalisation, déménagement… la vie en entreprise est pleine de changements, surtout en cette période de crise sanitaire. Certains se font d’eux-mêmes, d’autres nécessitent plus de travail. Le change management — ou la conduite du changement — doit permettre d’opérer ces changements en douceur et de lever les freins afin d’en faire des succès. Mais en pratique, ça marche comment ? Suivez le guide avec la méthode Prosci.

Avant toute chose, commençons par définir le change management. D’après le modèle Prosci, le change management, c’est un processus et des outils visant à accompagner les collaborateurs face aux changements imposés par leurs organisations en vue d’atteindre un objectif fixé. Ces changements impactent directement ou indirectement les collaborateurs, que ce soit dans le contenu de leur fonction, au niveau de l’environnement, des conditions ou des outils de travail, etc. Le change management est un accompagnement spécifique à différents niveaux qui doit permettre de faire du changement une réussite. Il porte sur le volet humain du changement. Il englobe les actions entreprises par l’organisation pour aider les employés à passer de la situation actuelle à la situation future visée.

La résistance est naturelle

 

La résistance est une réaction naturelle au changement. C’est pourquoi il est important de dédier des personnes (internes ou externes) à sa gestion. L’une des erreurs les plus fréquentes est de sous-estimer le changement, ses impacts et les résistances possibles. Trop d’organisations pensent que ça va se faire tout seul et que si la plupart des travailleurs sont favorables au changement, l’accompagnement n’est pas nécessaire. Ce que l’entreprise oublie souvent, c’est de prendre du temps pour expliquer en quoi ce changement est important, lui donner du sens et spécifier ce que le changement va concrètement impliquer pour chaque collaborateur. Si on ne peut pas rapidement répondre à ses questions, il va résister. C’est là que la hiérarchie ou la personne en charge du change management intervient.

Une efficacité prouvée

 

Diverses études menées ces dix dernières années ont démontré que la valeur totale créée par un projet était directement liée à l’application et à l’efficacité de la conduite du changement. Ces études ont prouvé que les projets utilisant des processus et outils de conduite du changement efficaces, comme ceux de la boîte à outils Prosci, avaient une probabilité nettement plus élevée de réalisation de leurs objectifs, dans le respect des délais et du budget. Ainsi, le change management permet de :

  • traduire la conduite du changement en performance financière ;
  • faire le lien entre la conduite du changement et les résultats de l’entreprise ;
  • atténuer les conséquences négatives.

L’application de la conduite du changement peut avoir un impact immédiat sur :

  • la vitesse d’adoption : la rapidité avec laquelle le changement est adopté dans l’organisation et la mesure dans laquelle le projet respecte le calendrier
  • l’utilisation totale : le niveau global de participation et l’utilisation totale des nouveaux changements au niveau des processus, outils et fonctions
  • l’efficacité : la manière dont les employés fonctionnent dans le nouvel environnement : atteignent-ils les niveaux de performance attendus ?

 

Gérer le changement est de la responsabilité de tout employé de la firme, du sommet de la hiérarchie jusqu’au niveau des exécutants. Les bénéfices attendus  d’une initiative d’envergure peuvent bien évidemment se réduire à peu de chose si  les employés ne la comprennent pas ou y sont réticents. Lorsque le volet humain du changement est mal géré, les projets prennent du retard, moins d’employés s’engagent dans le changement, le stress augmente et les niveaux d’efficacité sont en berne. Les projets donnent un ROI inférieur, voire échouent complètement.

Ainsi, d’après une étude menée par le cabinet McKinsey auprès de 40 entreprises, seules 42% d’entre elles ont réussi à atteindre totalement les objectifs visés par leur changement. Les entreprises ayant le moins bien réussi sont, sans surprise, celles ayant présenté de faibles aptitudes à la gestion du changement, contrairement à celles ayant engrangé des résultats substantiels. La principale raison de l’échec d’un changement résidant dans des problèmes au niveau humain, le change management est donc indispensable.

Growing Attitude, votre partenaire en change management

 

Votre entreprise a prévu des changements ? Ou le processus est déjà lancé, mais ne rencontre pas l’adhésion souhaitée ? Les experts de Growing Attitude, spécialistes depuis 10 ans en bien-être au travail et en gestion du stress, sont là pour vous aider ! Stéphanie van de Perre a d’ailleurs décroché il y a peu sa certification Prosci pour la conduite du changement.

Nous sommes votre partenaire pour :

  • Mettre en place une politique de change management
  • Vous accompagner tout au long du processus, en mesurant l’avancée du projet, en identifiant les obstacles, en levant les craintes, etc.

Plus d’infos ? Rendez-vous sur notre site ou contactez-nous directement.